Projet Seeds For Solutions au Burkina Faso en Afrique de l’Ouest.
Projet Initié par l’UNHCR.
La région du Sahel du Burkina Faso accueille la plupart des 33 692 réfugiés maliens. C’est un conflit violent dans la partie nord de leur pays qui les a amené à fuir. Dans ces régions sèches et distantes du Burkina Faso, les réfugiés maliens, et les collectivités locales qui les accueillent, sont pour la plupart des pasteurs. Ils possèdent tous des vaches, des chèvres, des moutons, des ânes et des chameaux. Ils subsistent sur une alimentation traditionnelle du lait et du millet. Cependant, la majorité de leur bétail est située loin des camps. C’est pourquoi, les réfugiés et leurs enfants ne peuvent pas accéder à leur lait régulièrement. Cette situation a un impact négatif sur la santé des populations. Surtout des enfants. C’est pour cette raison que le HCR a lancé le projet Seeds For Solutions au Burkina Faso en Afrique de l’Ouest.
Un projet soutenu par de nombreux collaborateur.
Premièrement, avec Vétérinaires Sans Frontières, soutenu par la Fondation IKEA et avec une contribution de près de 5 millions d’Euros pendant 3 ans, le projet vise à améliorer le bien-être socio-économique des réfugiés maliens et des communautés d’accueil dans la région du Sahel du Burkina Faso. Pour cela, le HCR a mis en place des mini-laiteries. Le HCR croit fermement en cette approche durable pour les réfugiés et les populations locales. Par ailleurs, le HCR, avec Save the Children International, installe des cuisines de lait pour combattre la malnutrition des enfants. Certains ont encore besoin des nutriments supplémentaires malgré l’aide alimentaire des partenaires du HCR. Ce sont les mini laiteries locales qui approvisionnent ces cuisines. Elles sont soutenues par le projet Seeds For Solutions au Burkina Faso en Afrique de l’Ouest.
Une conception de projet innovante.
L’innovation de ce projet de trois ans réside dans sa capacité à améliorer progressivement la production de revenus. La première année consiste à améliorer les compétences des gens et les biens de construction. Parallèlement, il faut également réussir à accroître la production de lait et son traitement (pasteurisation, conservation, etc.). Ensuite, il faut mettre en relation les mini-laiteries appartenant aux groupes de femmes dans le Sahel. L’année suivante se focalise sur le développement de l’esprit d’entreprise. Pour cela, le HCR met en place des formations pour trois pôles d’activité. Les propriétaires de bétail, les collecteurs de lait ainsi que les transformateurs. Enfin en 2017, la préoccupation première des formateurs du HCR est d’assurer la transmission des informations et l’accessibilité aux financiers et autres services décentralisés.
Un projet de développement durable.
Toutefois, les conditions de sécurité dans le nord du Mali demeurent instables. Elles n’encouragent pas le HCR à promouvoir le retour des réfugiés maliens dans leurs régions d’origine. De plus, les ressources décroissantes du HCR au Burkina Faso ne permettent pas de fournir des soins de santé suffisants et autres services de base. Services que les réfugiés maliens ont crucialement besoin après quatre ans d’exil. Le moment est venu pour l’équipe du HCR de penser à des solutions durables. Les mots d’ordre de ces solutions sont développement, résilience et orientation vers un marché plus ouvert. Ainsi, grâce au soutien de la Fondation IKEA et avec des partenaires sur le terrain, le HCR compte former des réfugiés avec des compétences et des talents qu’ils pourront utiliser pour reconstruire leur vie au long terme. Qu’ils choisissent de retourner chez eux, de rester ou de s’installer dans un pays tiers.